Les mentions obligatoires sur une étiquette
L’étiquette d’un vin comporte 9 mentions obligatoires, voire 10 s’il s’agit d’un vin pétillant. De toutes ces nombreuses mentions, les plus importantes à retenir sont celles-ci :
- La dénomination de vente, soit la catégorie du vin, s’il s’agit d’un vin tranquille, mousseux ou pétillant. Il est régulièrement remplacé par l’appellation (AOP ou IGP).
- Le titre alcoométrique (volumique acquis), qui est indiqué en « % vol. »
- La provenance du vin, s’il vient de France, d’Union Européenne ou d’ailleurs.
- Le nom de l’embouteilleur. Pour les AOP et le IGP, le nom de l’embouteilleur peut être remplacé par la mention « mis en bouteille au domaine/château », « mis en bouteille à la propriété » ou encore « mis en bouteille dans la région de production »
- La teneur en sucre. Cette mention est obligatoire pour les vins mousseux et pétillants, elle est régulièrement notée sous les indications brut nature, extra-brut, brut, extra-sec, sec, demi-sec et doux.
Les autres dénominations obligatoires sont :
- La quantité de la bouteille, ou le volume nominal, généralement vendu en 75cl.
- Le numéro de lot
- La mention des allergènes présents dans le vin, comme la présence d’œufs ou de lait, mais surtout celle de sulfites, au-delà de 10mg/litre, où la mention « présence de sulfites » ou « contient des sulfites » doit être apposée sur l’étiquette.
- La liste des ingrédients et la déclaration nutritionnelle. Ces deux nouvelles mentions seront obligatoires à partir du 8 décembre 2023, sur chaque étiquette.
- Le message sanitaire destiné aux femmes enceintes, souvent remplacé par un pictogramme d’une femme enceinte dans un cercle barré. Il a pour but de sensibiliser sur la consommation d’alcool lors de la grossesse.
Ces mentions obligatoires permettent d’identifier le vin, sa provenance, mais aussi certaines de ses caractéristiques. Cependant, ce sont les mentions non obligatoires qui vont permettre choisir la meilleure bouteille.