Au printemps
Après avoir passé un hiver en dormance, autrement dit, en état végétatif, la vigne reprend son cycle à partir du mois de mars. La sève remonte dans les rameaux du cep et un phénomène particulier se crée : les pleurs. Durant l’hiver, les rameaux sont taillés courts et à l’arrivée des beaux jours, la sève remonte et s’écoule de ces tailles hivernales. Les bourgeons et les feuilles de vigne ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez. Enfin, l’apparition des inflorescences, futures grappes de raisin, suivront durant la saison.
Pendant ce temps, le viticulteur a du pain sur la planche : les travaux en vert vont rythmer le printemps. Parmi les tâches les plus importantes, l’épamprage, ou taille de printemps, permet à la vigne de se focaliser sur les rameaux de grande qualité, et d’ôter tous les indésirables ayant poussé au printemps. Le palissage est également un travail crucial pour la bonne conduite du vignoble : elle consiste à soutenir la végétation grâce des câbles tendus entre les vignes. Cela permet d’offrir la meilleure exposition possible aux vignes, tout en les aérant et en limitant la surcharge et l’entassement de la végétation.
Pendant l'été
Après l’arrivée des feuilles et des inflorescences, vient le temps de la floraison au mois de juin. Cette période est primordiale pour la vigne car si la floraison est mauvaise, trop peu de grappes de vignes se formeront et donc, moins de production. Lorsque ces fleurs sont fécondées, elles se transforment alors en baies, c’est le phénomène de la nouaison. Ces petites baies, de la taille d’un petit pois, vont continuer de grossir jusqu’à former une grappe entière.
Durant l’été, les grappes vont commencer à changer de couleur : en passant du vert au rouge violacé ou au jaune, suivant les cépages. Ces grappes vont ainsi poursuivre leur maturité, et ce, jusqu’à la fin de l’été.
Pendant toute cette période de mûrissement de la vigne, les vignerons devront s’adapter aux conditions climatiques de chaque région viticole. Les pratiques viticoles ne seront pas les mêmes dans des régions subissant des périodes de forte chaleur, où l’effeuillage sera limité, pour protéger au maximum les grappes du soleil ; alors que dans les régions plus humides, l’aération des grappes est primordiale pour limiter la prolifération des champignons et maladies de la vigne, comme le botrytis.